En deux semaines, deux textes de compromis ont été rejetés par des conjonctions de contraires dans deux parlements. d’abord au parlement européen qui a rejeté un texte sur l’interdiction des pesticides, puis au parlement de la république française qui a rejeté le projet de loi immigration.
À la suite d’un débat qui s’est tenu le mardi 21 novembre, 299 députés européens ont voté mercredi 22 novembre en plénière pour rejeter la proposition de la Commission telle qu’amendée, 207 députés l’ont soutenue et 121 se sont abstenus. Et l’Assemblée nationale a adopté, lundi 11 décembre, par 270 voix contre 265 une motion de rejet préalable au projet de loi relatif à l’immigration.
Dans les deux cas le compromis était insatisfaisant, ou inacceptable. Cette situation montre les limites de la démocratie représentative, un compromis bureaucratique, non élaboré avec les populations, ne peut pas aboutir, même s’il comporte des éléments positifs. Il faut changer de mode d’organisation politique, aller vers une organisation donnant la priorité aux populations au niveau local, avec une coordination régionale, nationale, européenne et mondiale, mais ce n’est pas le niveau « supérieur » qui peut résoudre le problèmes. Ou il peut rédiger des textes qui cachent la misère, comme le 13 décembre à la COP 28.